La France, à l’instar de nombreux autres pays et notamment les États-Unis, voit son parc de vans et de camping-cars s’envoler. On en compte plus d’un demi-million, sans ajouter tous les vans qui sont aménagés de manière autonome. Cela peut entraîner des conduites contrevenantes du fait de la méconnaissance de certaines règles. Qu’en est-il de la réglementation en cas d’arrêt ? Embarquons à bord pour mieux comprendre ces nuances.

Un van est soumis à la même réglementation que les voitures

C’est plus simple à mémoriser et cela doit rester votre mot d’ordre pour observer une conduite exemplaire à bord de votre van. Quelles sont néanmoins les spécificités ?

Si votre véhicule est immatriculé VASP, à savoir s’il s’agit d’un véhicule automoteur spécifique, c’est qu’il comporte des aménagements spéciaux. Vous disposez de rangements ou encore d’équipements comme une cuisinière à gaz. Si c’est le cas, depuis 2018, vous devez obtenir cette homologation, mais cela n’induit aucune différence aux yeux du Code de la route que par rapport à une voiture classique ;

Les droits et les obligations : comme pour une voiture traditionnelle, vous avez possibilité de vous garer, même en ville. Pour ce faire, il faut évidemment respecter les marquages au sol et ne pas vous vous garer dans les zones interdites ;

Les interdictions : comme pour toute conduite sur la route et dans les centres-villes, la première interdiction est de ne pas gêner les autres usagers.

Le cas des limitations en hauteur pour les vans à toit relevable : si votre véhicule dispose de cet équipement et que vous désirez l’utiliser en ville, vous devez vous informer auprès des services de la municipalité, car cela reste à l’appréciation des autorités.

Différence entre stationner et camper

Des nuances à préciser : lorsque vous stationnez avec votre van, cela suppose que vous n’utilisez pas tous les équipements dédiés au camping. Même s’il s’agit de faire une courte sieste, déplier votre un toit ouvrant, c’est déjà camper !

Face à l’afflux de vans et camping-cars, certaines communes n’hésitent pas à leur faire la chasse. En conséquence, si vous voulez éviter les amendes qui vont plomber votre budget, il est préférable de bien observer le stationnement dans les zones dédiées.

Quels sont les emplacements autorisés pour l’arrêt ?

Camping : c’est évidemment le lieu où s’arrêter avec tous les avantages. Les emplacements disposent de bornes électriques et d’alimentation en eau. C’est l’assurance d’un séjour confortable et sécurisé ;

Zone privée : si vous avez l’âme plus vagabonde, le camping sauvage représente une option moins coûteuse et des lieux moins fréquentés. Néanmoins, sachez que des zones sont interdites et que vous pouvez être verbalisé. De façon à éviter ces déconvenues et à camper sans souci, le site www.homecamper.fr vous apporte une aide tout à fait intéressante. À consulter avant de vous engager dans une zone privée !

Le réseau France Passion propose des étapes nature pour stationner gratuitement au cœur de nos régions. Près de 2 100 vignerons, fermiers et artisans passionnés accueillent pour une nuitée les camping-cars et vans aménagés autonomes (avec sanitaires et douches intégrés). Une manière de voyager autrement !

La réglementation van impose des contraintes. Vous disposez d’un véhicule généralement plus équipé et potentiellement plus dangereux. Il convient de respecter ces règles qui vous permettent de jouir de votre van sans être stressé.

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